Concerts passés

Concert flûte et piano et récital de piano

Jean-François Simoine, flûte et Clément Lefebvre, piano

Date et lieu : samedi 24 juin 2023, Salle Fandre de la Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière, Troyes 18 heures et 19h30

L’association Clair de Lune vous propose une superbe soirée musicale composée de deux concerts d’une heure, l’un de musique de chambre, l’autre en récital, entrecoupés d’une pause de 30 minutes, avec en-cas producteurs locaux.

La musique de chambre met en exergue les qualités de dialogue et de musicalité de deux musiciens aux instruments complémentaires, et le récital permet à l’artiste (https://clementlefebvrepianiste.com) d’exprimer son talent de virtuose et l’émotion de son interprétation personnelle.

Programme du concert

Concert flûte et piano :
Bach, Schubert, Doppler

Sonate en si mineur de Jean Sébastien Bach pour flûte et clavecin (BWV 1030) : sans doute œuvre de maturité, composée vers 1735 à l’époque de Leipzig, cette sonate demeure l’un des chefs d’œuvre de Bach (1685-1750). La tonalité de si mineur correspond à celle d’autres chefs d’œuvre du cantor : la messe en si mineur, et la suite orchestrale en si mineur qui fait la part belle à la flûte (elle comporte la fameuse Badinerie).

Sonate Arpeggione de Franz Schubert (1797-1823): Cette sonate est composée à la fin de la vie de Schubert, en pleine période romantique allemande du xixe siècle (dont Schubert est un des maîtres). Il s’agit d’une commande pour l’arpeggione, instrument éphémère à 6 cordes intermédiaire entre la guitare et le violoncelle. Cette sonate lui a heureusement survécu ; transcrite, elle est jouée le plus souvent au violoncelle. La version pour flûte, moins connue, se joue néanmoins dans la tonalité originale.

Fantaisie pastorale de Franz Doppler :

Albert Franz Doppler (1821-1883) est un flûtiste virtuose et un compositeur austro-hongrois, surtout connu pour sa musique pour flûte. Il est aussi l’auteur d’opéras et de plusieurs ballets. Sa musique évoque certains aspects des musiques russe et hongroise. Il est surtout connu pour les arrangements orchestraux de six des Rhapsodies hongroises de Franz Liszt.

Ce concert flûte et piano constitue une promenade au sein de la musique allemande dans ses aspects baroque et romantique et celle d’Europe centrale plus influencée par le folklore.

Jean-François Simoine et Clément Lefebvre ont déjà joué ensemble en 2009, alors que Clément Lefebvre n’était âgé que de 19 ans et entrait tout juste au CNSM de Paris. Ils se retrouvent avec grand plaisir pour ce nouveau programme et dans ce projet original de proposer les deux concerts en suivant.


Récital de piano :
Schumann, Scriabine, Debussy

Robert Schumann (1810-1856):

-Carnaval op.9

Suite de 22 pièces :

I. Préambule
II. Pierrot
III. Arlequin
IV. Valse noble
V. Eusebius
VI. Florestan
VII. Coquette
VIII. Réplique
IX. Sphinxes
X. Papillons
XI. Asch, Scha, lettres dansantes
XII. Chiarina
XIII. Chopin
XIV. Estrella
XV. Reconnaissance
XVI. Pantalon et Colombine
XVII. Valse allemande
XVIII. Paganini
XIX. Aveu
XX. Promenade
XXI. Pause
XXII. Marche des Davidsbündler contre les Philistins

Le carnaval est un thème récurrent chez Schumann, même dans des œuvres qui n’en portent pas le nom. On retrouve la même atmosphère de bal masqué fantastique que dans Papillon : les différentes pièces, très courtes, se suivent et présentent une galerie de personnages agissant sous le masque et qui se croisent, se rejoignent, se séparent… On y trouve des personnages de la Commedia dell’ arte (Arlequin, Pierrot, Colombine…) mais aussi certains des Davidsbündler : Eusebius et Florestan (les deux personnalités de Schumann), Chiarina (Clara Wieck) et Estrella (Ernestine von Fricken). Apparaissent également des compositeurs contemporains : Chopin et Paganini.

Frédéric Chopin (1810-1849):

– Barcarolle op.60

Composée durant l’été 1845 et dédiée à la baronne de Stockhausen, la Barcarolle appartient à la dernière période créatrice de Chopin et s’impose comme l’une de ses œuvres les plus complexes et les plus subtiles du point de vue de l’écriture harmonique. Tout en s’inscrivant dans le cadre d’un genre alors en vogue, la pièce n’évoque pas la tradition historique du chant des gondoliers vénitiens ni l’idiome des barcarolles d’opéra (Rossini et Auber). Elle réunit en revanche les trois composantes de l’art du compositeur : le génie de l’invention mélodique, le sens du rythme qui donne à la mélodie sa pulsation et la complexité déconcertante du langage harmonique.

– Impromptu op.36

Postérieur de 2 ans à l’opus 29, ce Deuxième Impromptu n’a vraiment rien de commun avec les autres. La dénomination d’Impromptu est-elle d’ailleurs appropriée pour ce morceau qui, entre ballade, nocturne et fantaisie, semble conçu pour brouiller les repères ? La forme, bien que toujours tripartite, apparaît ici plus complexe, et la séduction des arabesques fait place à des émotions plus fortes, voire à un certain héroïsme rappelant celui des Polonaises. A l’évidence, cet opus 36« n’a cure des boudoirs et des « belles écouteuses » ; il y passe des rumeurs de bataille, des chants guerriers ; la hauteur de l’inspiration, la rareté des thèmes et des harmonies, excluant toute complaisance, le mettent au premier rang des compositions de Chopin. Encore faut-il l’écouter… »

Alexandre Scriabine (1872-1915): 

– 2 impromptus op.12 

Si les Sonates n° 2 (1892-1897) et n° 3 (1897), les Etudes op. 8 (1894-1895) et les Préludes op. 11 (1888-1896) sont souvent joués, quantité de morceaux de jeunesse de Scriabine demeurent très méconnus, tel l’Impromptu en fa dièse majeur op. 12 n°1 (presto)(1895). Parmi les plus séduisantes illustrations de la « première manière » d’un compositeur nourri de l’exemple de Frédéric Chopin, devancier plus que tout autre admiré, la pièce séduit immédiatement par la plénitude de ses harmonies et sa générosité mélodique.

L’impromptu n°2 est quant à lui dans la tonalité de si bémol mineur (andante cantabile).

Les interprètes

Clément Lefebvre, pianiste :

S’il existe un cercle des poètes-musiciens, le pianiste Clément Lefebvre en est le porte- flambeau de sa génération. Son premier disque « Rameau/Couperin », paru en 2018 chez Evidence Classics, couronné d’un Diapason d’Or Découverte, le révèle comme tel au public et au sein du monde musical.. Son second disque paru en novembre 2021 consacré à Ravel, CHOC de Classica, a reçu les plus beaux éloges (Philippe Cassard, Jean-Charles Hoffelé, Alain Lompech).

Il étudie tout d’abord dans le nord de la France, puis à Paris tandis qu’il n’a que dix ans, avec Billy Eldi, ensuite à Lille auprès de Marc Lys et de Jean-Michel Dayez, puis au conservatoire de Boulogne- Billancourt dans la classe d’Hortense Cartier-Bresson, et enfin au CNSM de Paris : élève de Roger Muraro et d’Isabelle Dubuis, il y reçoit également les conseils de Claire Désert, d’Alain Planès, et de Pierre-Laurent Aimard.

Lauréat du Concours International Long-Thibaud-Crespin 2019, 1er Prix et le Prix du public au Concours international de piano James Mottram de Manchester en 2016, sa carrière artistique s’érige et prend forme solidement : la Fondation Banque Populaire, la Fondation Safran, le Mécénat Société Générale, ces prestigieuses institutions dont il devient lauréat, lui apportent leur confiance et leurs soutiens.

Il se produit dans de nombreux festivals et concerts en France et à l’étranger (notamment la Roque d’Anthéron, la Folle Journée de Nantes, le Festival Chopin à Paris…). Soliste, il a le privilège de jouer en concerto avec le Royal Liverpool Philharmonic Orchestra, l’Orchestre National de France, l’Orchestre de la Garde Républicaine, l’Orchestre National de Metz, et il a effectué récemment une tournée de concerts au Brésil, en récital et avec l’Orchestre National du Brésil.

Partenaire recherché en musique de chambre, il est invité à partager la scène avec Philippe Bernold, Anne Queffélec… Il se produit régulièrement en duo avec le pianiste Alexandre Lory. C’est avec le violoniste Shuichi Okada qu’il a conçu et interprété le programme de leur disque paru en 2019 sous le label Mirare : sonates et romances entrecroisées de Robert et Clara Schumann, et de Johannes Brahms.

Jean-François Simoine, flûtiste :

Il étudie à Lille avec Chrystel Delaval (1er prix à l’unanimité du CRR de Lille) puis à Paris avec Michel Debost, Sophie Cherrier (1er prix de la ville de Paris), Ida Ribera (1er prix du CRR de ST Maur) et se perfectionne avec Maxence Larrieu et Michel Debost. En 1985, il se voit décerner le premier prix au concours national de Jeunes Interprètes de la Ville de Dunkerque.

Jean-François exerce ses talents de musicien dans de multiples domaines, qui sont chez lui autant de manières de servir son art :

Flûtiste au sein de l’Orchestre Symphonique de l’Aube de 2013 à 2022, il pratique aussi avec passion la direction d’orchestre : direction de l’Ensemble Instrumental Musiques d’Autan pendant 10 ans, avec lequel il a enregistré l’Histoire du Soldat de Stravinski (2002), et direction de l’orchestre symphonique du conservatoire de Troyes jusqu’en 2019.

La musique de chambre occupe une place privilégiée, que ce soit en duo avec notamment la pianiste danoise Nanna Hansen avec qui il a enregistré un CD en 2004 (distribué par Musicast), la harpiste Béatrice Guillermin au sein du duo Piacevole avec qui il a enregistré un CD en 2018, en trio (Trio Nymphéa : flûte, alto et harpe), ou dans diverses formations plus occasionnelles avec cordes ou vents.

Il est à l’initiative et collabore à de nombreuses réalisations originales, notamment au sein de l’association Clair de Lune, dont la qualité a toujours été soulignée.

Titulaire du Certificat d’Aptitude, il est professeur de flûte et de musique de chambre depuis 2012 au Conservatoire à Rayonnement Départemental « Marcel Landowski » de Troyes.



Tarif et réservation :

Un concert : 14 € (plein tarif), 9 € (étudiants, demandeurs d’empoi, élèves du conservatoire, adhérents de l’association Clair de Lune), gratuit pour les enfants jusqu’à 8 ans inclus.

Billet combiné : 22 € (deux concerts).

Réservations à la Maison du Boulanger


Concert Mozart : en route vers Paris

L’intégrale des quatuors avec flûte

par Jean-François Simoine, flûte, Emmanuelle Touly, violon, Jean-Charles Ferreira, alto, Mathilde Radelet, violoncelle

Programme du concert

Quatuor en sol majeur K285a
– Andate
– Tempo di menuetto
Quatuor en do majeur K285b
– Allegro
– Andantino : thème et variations
– Allegro
Quatuor en la majeur K298
– Andantino : thème et variations
– Menuetto, trio
– Rondo
Quatuor en ré majeur K 285
– Allegro
– Adagio
– Rondo

Présentation

Enfant, de 1763 à 1766, Wolfgang Amadeus Mozart avait effectué avec sa sœur Nannerl et son père Léopold une grande tournée de concerts, qui l’avait conduit en Allemagne, en France, en Angleterre et en Hollande et avait recueilli le plus grand succès.

En 1777, à l’âge de vingt et un ans, Mozart part pour la grande tournée qui transformera le jeune musicien insouciant et comblé en un maître mûri par les peines et les difficultés rencontrées au cours de ce voyage. Il visitera successivement Munich, Augsbourg, Mannheim et Paris. Il compose des sonates et des symphonies qui présentent déjà les caractères de la maturité. Mais à Paris, les déceptions s’accumuleront, il ne peut faire entendre ses œuvres. Un grand malheur le frappe : sa mère qui l’avait accompagné meurt. En outre, il connait une grave déception sentimentale, la cantatrice Alosya Weber qu’il considérait comme sa fiancée se détache de lui ; à son passage à Mannheim où elle réside, c’est la rupture. C’est un homme mûri et désabusé qui reviendra à Salzbourg en 1778.

Les deux premiers quatuors avec flûte les sont le fruit d’une commande d’un gentilhomme hollandais flûtiste amateur qui est également chirurgien, reçue par Mozart fin 1777 alors qu’il était à Mannheim (un certain De Jean qui souhaitait des concertos courts et simples et une paire de quatuors pour la flûte).

A l’époque de Mozart, les quatuors ou quintettes associant aux cordes un instrument à vent soliste sont un genre à mi-chemin de la musique de chambre « sérieuse » et du divertissement. Si les trois derniers quatuors avec flûte correspondent bien à cet idéal esthétique, Mozart a su transcender les limites du style galant avec le quatuor en ré majeur K285 (ainsi qu’avec le quatuor avec hautbois et le quintette avec clarinette). Dans cette partition imprégnée d’écriture concertante, la flûte s’impose indéniablement comme instrument soliste.

Si ce quatuor— K 285 en  majeur — réunit tous les suffrages, ce n’est que justice, car c’est un pur joyau de l’art galant, rehaussé par un moment d’exception, son bref adagio avec pizzicato des cordes dans lequel le musicologue Alfred Einstein voit « une page de la plus exquise mélancolie, peut-être le plus beau solo avec accompagnement jamais écrit pour la flûte… » Les deux suivants — K 285a en sol majeur et K 285b en ut majeur — qui se limitent à deux mouvements, relèvent plus du divertissement de bonne compagnie, mais celui en sol ne manque pas de séduction mélodique, et celui en ut, nettement plus tardif (il semble dater de la première année de Mozart à Vienne), suscite au moins l’attention par son finale qui constitue un premier état du thème varié de la fameuse sérénade (Gran Partita) pour treize instruments à vent K 361.

Quant au dernier de ces quatre quatuors, le K 298 en la majeur, composé vers 1786-1787, il s’agit d’une plaisanterie musicale destinée à égayer ses soirées amicales chez les Jacquin. En empruntant des thèmes à deux de ses contemporains (son ami Hoffmeister et Paisiello), il se livre à une parodie de certaines musiques à succès de son temps. Sans doute pour être sûr d’être bien compris, il intitule le finale « Rondieaux » et se fait étrangement directif dans ses indications d’interprétation, précisant « gracieusement animé, mais pas trop vite, pas trop lent non plus, du reste, comme ci… comme ça… avec beaucoup de feu et d’expression ». Réservons donc notre admiration pour les véritables chefs-d’œuvre — et le Quatuor en  K 285 en est un ! — mais, lorsque Mozart s’amuse, ne boudons pas notre plaisir et amusons-nous avec lui ! Et même présenté avec malice, il demeure une oeuvre empreinte du génie de Mozart…

Le projet :

Les quatuors pour flûte, violon, alto et violoncelle de Mozart sont à la fois dans l’esprit de ses quatuors à cordes mais également à la frontière avec l’esprit du concerto (un instrument solo accompagné par l’orchestre). Cette formation est en effet extrêmement intéressante en ce sens qu’elle permet au public d’apprécier l’homogénéité des instruments à cordes et de se laisser aller au plaisir à la fois du son doux et de la virtuosité de la flûte. Il est rare de pouvoir entendre les quatre Quatuors avec flûte au cours d’une même soirée. Si la composition des trois premiers ne s’est étalée que sur deux années (1777-1778), celle du quatuor en la majeur datant quant à elle de 1786, ils n’en demeurent pas moins d’une très grande diversité de style.

Les interprètes

Musiciens de l’Orchestre Symphonique de l’Aube et/ou professeurs au Conservatoire Marcel Landowski de Troyes, ces artistes ont été amenés à jouer ensemble depuis plusieurs années au sein de l’OSA mais aussi d’ensembles de musique de chambre et dans des collaborations pédagogiques au Conservatoire Marcel Landowski.

Jean-François Simoine, flûte

Il étudie à Lille avec Chrystel Delaval (1er prix à l’unanimité du CRR de Lille) puis à Paris avec Michel Debost, Sophie Cherrier (1er prix de la ville de Paris), Ida Ribera (1er prix du CRR de ST Maur) et se perfectionne avec Maxence Larrieu et Michel Debost. En 1985, il se voit décerner le premier prix au concours national de Jeunes Interprètes de la Ville de Dunkerque.

Jean-François exerce ses talents de musicien dans de multiples domaines, qui sont chez lui autant de manières de servir son art : la musique de chambre occupe une place privilégiée, que ce soit en duo avec notamment la pianiste danoise Nanna Hansen avec qui il a enregistré un CD en 2004, en duo flûte et harpe : duo Piacevole, depuis 2013 avec la harpiste Béatrice Guillermin avec qui il a enregistré un CD en 2018, en trio (trio Nymphéa : flûte, alto et harpe), ou dans diverses formations plus occasionnelles avec cordes ou vents. Il est à l’initiative et collabore à de nombreuses réalisations originales. Flûtiste au sein de l’Orchestre Symphonique de l’Aube, il pratique aussi avec passion la direction d’orchestre : direction de l’Ensemble Instrumental Musiques d’Autan pendant 10 ans, avec lequel il a enregistré l’Histoire du Soldat de Stravinski (2002), et direction de l’orchestre symphonique du conservatoire de Troyes jusqu’en 2019. Il a aussi réalisé de nombreux arrangements d’œuvres du répertoire symphonique pour des ensembles d’élèves.

Titulaire du certificat d’aptitude, il est professeur de flûte et de musique de chambre depuis 2012 au Conservatoire à Rayonnement Départemental « Marcel Landowski » de Troyes.

Emmanuelle Touly, violon

Diplômée en alto et musique de chambre du Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, après des études de violon et d’art dramatique au CNR de Besançon, elle est également titulaire d’un DEA «Recherches cinématographiques et audiovisuelles».

Elle se consacre durant plusieurs années à la musique contemporaine, au théâtre musical, à la musique de scène et aux ciné-concerts.

Elle travaille au sein de nombreux orchestres (elle est notamment titulaire de l’Orchestre des Pays de Savoie de 1999 à 2001), et fait actuellement partie de l’Orchestre Symphonique de l’Aube. 

Co-fondatrice de 2 trios de musique classique (dont le trio Nymphéa flûte, alto et harpe avec Jean-François Simoine), elle s’oriente ensuite plus spécifiquement vers les musiques du monde (duo Détour de Babel, quartet de tango Abrazado).

Attirée toujours davantage par le théâtre, elle est musicienne et comédienne pour Ville en Lumières, à Troyes, mais également dans des créations du Théâtre Populaire de Champagne, notamment La petite histoire, d’Eugène Durif, dont elle conçoit la musique de scène.

Emmanuelle joue sur un quinton : le quinton est un instrument hybride de violon et d’alto; il couvre la tessiture des deux instruments.

C’est à la fin du XVIIIème siècle que Michel Woldemar, violoniste, altiste et pédagogue français, inventa un « violon-alto », qui permettait aux musiciens de tenir alternativement la partie de violon et celle d’alto, dans les formations de chambre ou les orchestres, sans devoir changer d’instrument.

Le luthier contemporain spécialiste du quinton, qui a fabriqué entre autres l’instrument qu’elle joue depuis 2016, sur commande, se nomme Bruno Dreux, et exerce à Orléans.

Jean-Charles Ferreira, alto

Après avoir étudié l’alto au Conservatoire National de Région de Nancy, Jean-Charles Ferreira obtient un premier prix d’alto au Conservatoire National Supérieur de Lyon dans la classe de Jean-Philippe Vasseur en 1995. Il obtient par la suite le Diplôme d’Etat puis le Certificat d’Aptitude de professeur d’alto, qui lui permettent d’enseigner cet instrument au conservatoire national de Troyes.

            Outre l’enseignement pour lequel il se consacre pleinement, Jean-Charles Ferreira se produit régulièrement en concerts avec différents orchestres, dont certains sont spécialisés dans l’interprétation sur instruments d’époque du répertoire baroque, classique et romantique, tels que l’Orchestre des Champs Elysées dirigé par Philippe Herreweghe, Les Talens Lyriques dirigé par Christophe Rousset, ou le Concert Spirituel dirigé par Hervé Niquet. Ces ensembles l’ont amené dans différents pays d’Europe (Angleterre, Allemagne, Belgique, Espagne, Portugal, Hongrie, Italie), mais aussi au Japon et en Australie. Il a participé également à de nombreux enregistrements, dont le répertoire s’étend de Purcell (Didon et Enée) à Bruckner (symphonies), en passant par Rameau, Mozart, Beethoven, Mendelssohn, Schumann, Berlioz, Faure (Requiem)…

            Par ailleurs il a été invité comme alto solo à l’ensemble orchestral de Troyes et à l’orchestre symphonique de l’Aube. Jean-Charles Ferreira se consacre également à la musique de chambre, et a donné de nombreux concerts (sonate, trio, quatuor…) dans diverses villes de France, notamment avec l’ensemble Stanislas à Nancy.

Mathilde Radelet, violoncelle

Elle étudie le violoncelle au CRR de Reims dans la classe de Marc-Didier Thirault. Elle y obtient la médaille d’or, ainsi qu’une médaille d’or en Formation Musicale.

Elle poursuit sa formation au CRR de Rueil-Malmaison dans la classe de perfectionnement de Jean-Marie Gamard. Elle est récompensée par une mention excellence et une médaille d’or en musique de chambre.

Après deux nouvelles années d’études au PESM Bourgogne de Dijon, elle en sort titulaire du Diplôme d’État pour l’enseignement du violoncelle. Elle est actuellement professeur de violoncelle au Conservatoire de Troyes.
           

Elle se produit régulièrement en musique de chambre: avec piano (Schubert, Popper, Poulenc, Piazzola…), en trio à cordes (Beethoven, Turina, Chostakovitch…), en quatuor avec piano (Mozart, Brahms, Schumann) mais également au sein de l’Orchestre Régional de chambre d’Ile de France (direction Jean-Walter Audoli), notamment en violoncelle solo.

Concert reporté au 19 juin 2021, au Cellier Saint-Pierre

1, place Saint-Pierre, Troyes

Dans le respect des gestes barrière contre le COVID, la capacité de la salle est limitée à 65 personnes, le concert sera alors donné à deux reprises dans la même soirée, à 18 heures et 19 heures 30.

Réservation : Les billets du concert seront en vente à la Maison du Boulanger de Troyes au prix de 13 €, plein tarif et 9 € tarif réduit : étudiants, jeunes jusqu’à 18 ans, demandeurs d’emploi, adhérents de l’association Clair de Lune à jour de leur cotisation, gratuit pour les enfants jusqu’à 8 ans inclus.

Les Chansons de Bilitis de Pierre Louÿs et Claude Debussy

Spectacle musical et théâtral

Avec Stéphanie Melet, récitante, Jean-François Simoine et Marie-Hélène Defrance-Fricant, flûtes, Béatrice Guillermin et Monique Bardon-Malod, harpes, Danielle Hoppenot, célesta



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Le recueil des « Chansons de Bilitis », publié en 1894 par Pierre Louÿs (1870-1925), fut présenté comme la traduction fidèle de poèmes inédits composés par une certaine Bilitis, poétesse grecque de Turquie vivant au VIème siècle avant notre ère, dont les vers gravés sur les murs d’une tombe, venaient d’être découverts à Chypre.  Avant cette mystification, Pierre Louÿs avait déjà écrit de nombreux poèmes, un recueil de vers, avait étudié en profondeur la poésie latine et grecque, et donné la première traduction française des Poésies de Méléagre, ainsi qu’une traduction des Scènes de la vie des courtisanes de Lucien… Les Chansons de Bilitis ne sont pas seulement un pastiche, mais une création littéraire véritable, dans laquelle l’auteur a mis beaucoup de lui-même.

En 1900, Pierre Louÿs demande à son ami Claude Debussy de composer une musique de scène destinée à accompagner une présentation récitée et mimée d’un choix de ses poèmes « les Chansons de Bilitis ». L’œuvre de Claude Debussy « LES CHANSONS DE BILITIS » est composée en alternance de sa musique et de poèmes de Pierre Louÿs (12 épigraphes antiques). La création aura lieu le 7 février 1901, mais la partition n’est pas éditée, et ne sera publiée qu’en 1971 par Jobert. Néanmoins, Debussy aimait ces pages si sensuelles, puisqu’il en réutilisera une partie dans ses Six Epigraphes antiques pour piano à 4 mains en 1914. Syrinx, pour flûte seule (1913) renoue également avec cet esprit.

On connait le goût de Debussy pour la harpe qu’il a employée à maintes reprises dans ses œuvres orchestrales ; pour lui, cet instrument incarnait merveilleusement son idéal d’une musique énigmatique, qui ne divulgue pas les moyens de sa production. S’il ne lui a pas accordé un rôle plus important dans sa musique de chambre, ou dans ses œuvres pour instrument seul (il était avant tout pianiste), il a encouragé expressément la réalisation d’arrangements ou d’exécutions de ses œuvres pour piano.

L’association Clair de Lune, qui soutient des projets autour de la flûte et de la harpe, permet à un groupe d’amis artistes, pour la plupart professeurs au Conservatoire de musique, danse et théâtre de Troyes de monter ce projet multidisciplinaire qui met en valeur la musique impressionniste et poétique de Claude Debussy et la poésie musicale de Pierre Louÿs. Le choix du lieu s’est porté sur le nouveau théâtre du Quai, qui convient parfaitement à l’atmosphère de l’œuvre, presque contemporaine de sa construction (la partition l’a devancée de 30 ans). Il convient aussi à la jauge d’une telle production autant pour la taille de la scène que celle de la salle, et à la qualité de son acoustique. En effet, il s’agit d’une œuvre assez intimiste, pour laquelle une salle de taille moyenne telle que celle du Quai convient parfaitement pour saisir toutes les subtilités de la musique et du texte, et restituer une certaine intimité entre artistes et spectateurs. L’œuvre dure environ 30 minutes, elle sera donnée en deuxième partie de soirée ; au cours de la première partie, on pourra entendre des œuvres musicales (Berlioz, Fauré, Jolivet, Bartok, Piazzolla) et le texte « Juste la fin du monde » de Jean-Luc Lagarce, qui permettront aux artistes de présenter des combinaisons diverses de ces artistes (instruments et voix), dont celle du duo flûte et harpe Piacevole (Jean-François Simoine et Béatrice Guillermin) créé en 2013 et qui est un peu la pierre angulaire de l’ensemble.



Biographie des artistes

Stéphanie Melet, comédienne :

Parcours : Conservatoire d’art Dramatique de Dijon avec Jacques Bellay. Ateliers du TNB (Parvis St Jean-Dijon) dirigés par Solange Oswald.

Diplôme Universitaire des Métiers du Spectacle (DUMST) à Besançon

Enseigne au Conservatoire de Troyes (CRD) en qualité d’Assistante territoriale d’Enseignement Artistique depuis une quinzaine d’années.

Participe à de nombreux spectacles comme comédienne ou metteuse en scène, notamment avec la compagnie Aérogramme depuis un long compagnonnage :

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L’HISTOIRE DU SOLDAT de Stravinski et Ramuz (spectacle musical et théâtral), Théâtre de la Madeleine, avec   les professeurs de Musique et Théâtre du Conservatoire de Troyes, direction : Jean-François Simoine, mise en scène : Luc Lemonon
THE HONKI TONKI BAND, mise en scène d’un groupe de musique ethnique, ESAT de l’Aube.
AUX CHAMPS de Guy de Maupassant, Cie Aérogramme, Mise en scène Anne Deniau.
LA BARONNE ET SES HOMMES, mise en scène d’un groupe de chanson française.
ASSERVIES de Sue Glover, Cie Aérogramme, rôle de Lisa et mise en scène.
BLANCHE ET VIOLETTE OU L’HISTOIRE DE DEUX VIES ORDINAIRES, Cie Aérogramme, spectacle jeune public, comédienne et mise en scène.
LA MARSEILLAISE NOIRE, CAHD, mise en scène Pierre Louis, rôle d’Antoinette.
L’ANNONCE FAITE À MARIE de Paul Claudel, CAHD, mise en scène Pierre Louis, rôle de Mara.
J’ÉTAIS DANS MA MAISON ET J’ATTENDAIS QUE LA PLUIE VIENNE de Jean-Luc Lagarce, Cie LTS, Mise en scène Lilianne David, rôle de la plus jeune.
L’APRÈS MIDI À ORNANS, CAHD, Mise en scène Pierre Louis.
LA SOUPE AUX ORTIES, Cie Aérogramme, spectacle jeune public, comédienne et mise en scène.
LA SÉCURITÉ ROUTIÈRE, Cie du Colibri, spectacle jeune public.
LES ANNÉES JÉSUS, CAHD, mise en scène Pierre Louis.
LE GRENIER DE TEMPS PERDU, Cie du Colibri, spectacle jeune public.
PRELUDE, Manège production, théâtre et vidéo.

Marie-Hélène Fricant, flûte :

Premier prix du CNR de Paris en 1988 et du conservatoire de Rueil Malmaison en 1992
Participation à l’ensemble à Vent de la ville de Paris de 1988 à 1990
Session de l’OFJ en 1993
Obtention du DE en 1993 
Professeur au conservatoire de Troyes depuis 1993, participation à l’ensemble orchestral et ensuite à l’OSA de 2001 à 2007
Professeur à Auxerre depuis 2008 

Jean-François Simoine , flûte :

Il étudie à Lille avec Chrystel Delaval (1er prix à l’unanimité du CRR de Lille) puis à Paris avec Michel Debost, Sophie Cherrier (1er prix de la ville de Paris), Ida Ribera (1er prix du CRR de ST Maur) et se perfectionne avec Maxence Larrieu et Michel Debost. En 1985, il se voit décerner le premier prix au concours national de Jeunes Interprètes de la Ville de Dunkerque.

Jean-François exerce ses talents de musicien dans de multiples domaines, qui sont chez lui autant de manières de servir son art : la musique de chambre occupe une place privilégiée, que ce soit en duo avec notamment la pianiste danoise Nanna Hansen avec qui il a enregistré un CD en 2004, et la harpiste Béatrice Guillermin depuis 2013, au sein du duo Piacevole avec qui il a enregistré un CD en 2018, ou encore en trio ( trio Nymphéa flûte, alto et harpe), ou dans diverses formations plus occasionnelles avec cordes ou vents. Il est à l’initiative et collabore à de nombreuses réalisations originales. Flûtiste au sein de l’Orchestre Symphonique de l’Aube, il pratique aussi avec passion la direction d’orchestre : direction de l’Ensemble Instrumental Musiques d’Autan pendant 10 ans, avec lequel il a enregistré l’Histoire du Soldat de Stravinski (2002), et direction de l’orchestre symphonique du conservatoire de Troyes. Il a réalisé de nombreux arrangements d’œuvres du répertoire symphonique pour des ensembles d’élèves.

Titulaire du certificat d’aptitude, il est professeur depuis 2012 au Conservatoire à Rayonnement Départemental « Marcel Landowski » de Troyes, et dispense aussi son enseignement de la flûte et de la musique de chambre au cours d’académies d’été (en collaboration avec Béatrice entre 2013 et 2018).

Béatrice Guillermin, harpe : 

Béatrice Guillermin découvre la harpe dès l’âge de 5 ans à Lyon avec Germaine Lorenzini.

En 1984, au terme de ses études au conservatoire national de région de Lyon, elle entre très jeune au conservatoire national supérieur de musique de Paris où elle obtient un premier Prix de harpe et un premier Prix de musique de chambre. Elle est également lauréate des fondations Yehudi Menuhin, Georges Cziffra ainsi que du Zonta club de France.

Le talent de Béatrice Guillermin reçoit sa plus grande reconnaissance en 1992, lors du U.S.A. International Harp Competition ; seule finaliste française, elle remporte le deuxième Prix.

Ce brillant succès lui permet de se produire en soliste au sein des plus grands festivals en France et à l’étranger.

De 1994 à 1999, elle a occupé le poste de harpiste solo à l’orchestre de la Garde Républicaine de Paris.

Elle fait de nombreux concerts de musique de chambre dans diverses formations (notamment au sein du duo violon et harpe Perpetuo jusqu’en 2018) ; elle forme le duo flûte et harpe Piacevole depuis 2013 avec Jean-François Simoine, avec qui elle a enregistré un CD sorti en octobre 2018. Ce duo est d’ailleurs à l’origine de la création de l’association Clair de Lune.

Depuis de nombreuses années, Béatrice Guillermin consacre également une grande partie de son temps à la pédagogie ; titulaire du C.A., elle enseigne actuellement au C.R.R de Saint-Maur et participe régulièrement à des académies d’été ainsi qu’à des Master-classes en France et à l’étranger.

Monique Bardon-Malod, harpe :

Musicienne engagée, persuadée que la musique par son langage participe à l’espoir et au rêve de chacun et de tous.

Issue d’une famille de musiciens, Monique se forme aux CRR de Paris, Boulogne-Billancourt puis au CNSM de Lyon en harpe, histoire de la musique et ethnomusicologie avec Jean-Louis Florentz. Elle se spécialise auprès de Catherine Michel, Annie Fontaine et Vassilia Briano. Lauréate de concours internationaux en Italie.

Elle est nommée professeur d’enseignement artistique de harpe au conservatoire de la ville de Troyes en septembre 2017 après avoir tenu la classe de harpe d’Aix-Les-Bains pendant 17 ans.

Elle se produit régulièrement en soliste (« concerto » de Mozart, « danses » de Debussy, « concerto Aranjuez » de Rodrigo…) mais aussi en musique de chambre avec chant, flûte, quatuor à cordes, conte…en récital en France et à l’étranger (Italie, Belgique, Tunisie…) Elle fonde l’association « l’harp’à paroles » avec Eve Poinsard (conteuse).

En 2001, elle crée une chaîne de concerts pour la paix, en 2013, elle part à Arequipa (Pérou) au terme d’un échange de deux années entre le conservatoire d’Aix-les-Bains, l’école primaire de Fitilieu et l’association « panpachay » pour un programme musical avec des enfants en difficulté.

Danielle Hoppenot, piano :

Accompagnatrice et chambriste au piano.

Enseigne au Conservatoire de Troyes depuis 1987.  Elle est accompagnatrice instrumentale et vocale des classes de cordes, cuivres et bois du Conservatoire ainsi que des chœurs d’enfants et d’adultes. Diplômée d’Etat, elle a étudié à la Hochschule de Vienne dans la classe de concertistes de Hans Graf et travaillé dans la classe de chant de Luis Hagen Williams (basse, soliste international)

Elle a participé à de nombreux concerts avec des solistes chanteurs comme Kaelig Boche, ténor et Alieonor Feix, mezzo, en 2017 à l’Hôtel de ville de Troye

Enseigne au Conservatoire de Troyes depuis 1987.  Elle est accompagnatrice instrumentale et vocale des classes de cordes, cuivres et bois du Conservatoire ainsi que des chœurs d’enfants et d’adultes. Diplômée d’Etat, elle a étudié à la Hochschule de Vienne dans la classe de concertistes de Hans Graf et travaillé dans la classe de chant de Luis Hagen Williams (basse, soliste international).

Elle a participé à de nombreux concerts avec des solistes chanteurs comme Kaelig Boche, ténor et Alieonor Feix, mezzo. Elle se produit régulièrement avec Harmonie Deschamps, soprano et Khatouna Gadélia, soprano.








Concert en trio flûte, basson, piano

Samedi 14 décembre 2019, Maison de l’Outil et de la Pensée Ouvrière, Troyes, 18 heures

Plus d'informations

Trio pour flûte, basson et piano de Ludwig von Beethoven (1770-1827) : formation originale très peu utilisée par les compositeurs, seule œuvre de musique de chambre de Beethoven utilisant la flûte et le basson, rare œuvre de musique de chambre de Beethoven avec flûte (il a écrit un duo pour deux flûtes, un trio pour trois flûtes, une sérénade pour flûte et piano, une sonate pour flûte et piano et une sonate pour flûte, violon et alto). Cette œuvre permet d’entrer dans l’année 2020 qui fêtera les 250 ans de la naissance de Beethoven.

Gaetano Donizetti (1797-1848), compositeur italien surtout connu pour ses opéras, a également écrit pour cette formation un trio en fa majeur, au programme de la soirée. Les autres œuvres au programme sont la sonate en la mineur de Georg Friedrich Haendel (1685-1759) pour flûte et basse continue (transcrite pour basson), la sonate pour basson et piano de Mikhaïl Glinka (1804-1857), fondateur de l’école musicale russe moderne (il s’agit d’une transcription de la sonate inachevée pour alto et piano), et la sonatine pour flûte et piano de Pierre Sancan (1916-2008).

L’association du basson et de la flûte est intéressante car il s’agit d’instruments de la même famille (bois), mais aux embouchures différentes (la flûte est à embouchure, le basson à anche double), et à la tessiture opposée. Ce programme constitue une promenade musicale en Europe du 18ème au 20ème siècle en compagnie de la flûte, du basson et d’un instrument qui s’installe avec Beethoven dans la modernité : le piano.

Biographie des artistes

Valérie Jacquet-Betmalle

Accompagnatrice au C.N.S.M. de Paris, au Pôle d’Enseignement Supérieur 93. Professeur d’accompagnement titulaire du C.A. au C.R.D. de Troyes. Professeur de Lecture à Vue à l’Association École Normale de Musique de Paris. Auteur de « Apprendre à déchiffrer » (édition I.M.D.). Auteur de « KORBREKAN », La Malédiction des Princes Sorciers » tomes 1 à 4 (Édition B.O.D.).

Hélène Burle-Cortés :

Hélène Burle-Cortés suit une double formation en basson et en flûte à bec à Gap, Nice et Lyon, avant d’intégrer le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris en 1999. Elle poursuit alors sa formation de basson allemand avec Marc Trénel, et se forme au basson baroque avec Marc Vallon. Parallèlement, elle suit l’enseignement de Laurence Pottier, flûtiste à bec. Elle obtient le 1er prix de basson allemand du CNSM de Paris en 2003, puis le 1er de musique de chambre en 2004, ainsi qu’un 1er prix de la ville de Paris en flûte à bec et musique de chambre baroque.

­Titulaire du diplôme d’Etat de basson depuis 2001, Hélène Burle-Cortés enseigne dans divers conservatoires d’Ile de France puis choisit de se consacrer à la musique de chambre au sein du quintette à vent Le Concert Impromptu de 2004 à 2007.

­Elle retrouve ensuite sa voie d’enseignante en intégrant le Conservatoire à Rayonnement Départemental de Troyes où elle enseigne le basson, la flûte à bec et la musique de chambre.

Parallèlement à son activité d’enseignante, elle tient la place de 1er basson à l’Orchestre Symphonique de l’Aube, et se produit dans divers orchestres sur instruments anciens : Le Concert Spirituel, Opera Fuoco, Les Musiciens de Mademoiselle de Guise et l’Ensemble Pygmalion.

 

 Jean-François Simoine :

Il étudie à Lille avec Chrystel Delaval (1er prix à l’unanimité du CRR de Lille) puis à Paris avec Michel Debost, Sophie Cherrier (1er prix de la ville de Paris), Ida Ribera (1er prix du CRR de ST Maur) et se perfectionne avec Maxence Larrieu et Michel Debost. En 1985, il se voit décerner le premier prix au concours national de Jeunes Interprètes de la Ville de Dunkerque.

Jean-François exerce ses talents de musicien dans de multiples domaines, qui sont chez lui autant de manières de servir son art : la musique de chambre occupe une place privilégiée, que ce soit en duo avec notamment la pianiste danoise Nanna Hansen avec qui il a enregistré un CD en 2004, en duo flûte et harpe : duo Piacevole, depuis 2013 avec la harpiste Béatrice Guillermin avec qui il a enregistré un CD en 2018, en trio (trio Nymphéa : flûte, alto et harpe), ou dans diverses formations plus occasionnelles avec cordes ou vents. Il est à l’initiative et collabore à de nombreuses réalisations originales. Flûtiste au sein de l’Orchestre Symphonique de l’Aube, il pratique aussi avec passion la direction d’orchestre : direction de l’Ensemble Instrumental Musiques d’Autan pendant 10 ans, avec lequel il a enregistré l’Histoire du Soldat de Stravinski (2002), et direction de l’orchestre symphonique du conservatoire de Troyes. Il a aussi réalisé de nombreux arrangements d’œuvres du répertoire symphonique pour des ensembles d’élèves.

Titulaire du certificat d’aptitude, il est professeur de flûte et de musique de chambre depuis 2012 au Conservatoire à Rayonnement Départemental « Marcel Landowski » de Troyes, et dispense aussi son enseignement de la flûte et de la musique de chambre au cours d’académies d’été.

Concert du duo Piacevole, le 1er décembre 2018
Un public venu en nombre

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